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Depuis 10 ans, nous sommes devenus de plus en plus à l’affut des commotions cérébrales. De meilleurs diagnostics et une compréhension approfondie de cette blessure ont provoqué ce qui ressemble à une augmentation des commotions dans les sports. En fait, les commotions ont toujours fait partie du sport, c’est juste qu’aujourd’hui on en comprend les effets à long terme.
Alors que le football retient la majorité de l’attention dans les médias, ce n’est pourtant pas le sport qui pose le plus de risques de commotion. On a étudié les chiffres et trouvé les 5 pires sports liés aux commotions. Mais savoir que vous êtes à risque, c’est seulement la moitié du travail. Vous devez aussi comprendre comment éviter les commotions cérébrales et comment les déceler si elles surviennent. Les données suivantes sont le ratio pour chaque 100 000 expositions d’athlètes de niveau scolaire.
Le football, c’est le sport cliché des commotions. Près de la moitié des commotions rapportées dans le sport de niveau secondaire proviennent du football. Il a aussi le plus haut taux de commotions, avec 70,4. Le contact casque à casque est considéré la cause la plus grande au football, bien que n’importe quel plaquage vigoureux est suffisant pour causer une commotion.
Autre sport de contact, le hockey est le 2e sport avec le plus haut taux de commotions, avec un taux de 54. Que ce soit en se faisant cogner lors d’un lancer du poignet ou carrément lors d’une bagarre, le hockey expose à de nombreux coups à la tête. Il y a des règlements afin de protéger les joueurs, tels que ceux concernant les bandes ou l’utilisation des coudes pour frapper. Un grand risque de commotion demeure pour les athlètes qui pratiquent ce sport.
Avec un taux surprenant de 43,3, lacrosse arrive en 3e place de notre liste des sports qui risquent de vous causer une commotion. Lacrosse attire rarement autant l’attention que les autres sports puisqu’il a le plus petit pourcentage de commotions liées aux sports au pays. Mais c’est uniquement parce que moins de personnes y jouent, contrairement au football. Les chiffres prouvent que lacrosse a un problème aussi grand et sérieux que les autres sports.
Avec un taux de commotions de 33, ce qui est vraiment plus élevé que le soccer masculin, le soccer féminin est un exemple qui démontre que les femmes sont plus vulnérables que les hommes aux commotions. En fait, seuls les joueurs de lacrosse masculins ont plus de risques que les joueuses. Entre les attaques de côté, les coups de tête et les jeux brusques, le soccer est plus risqué que les gens ne le croient. Ajoutez a cela l’absence de protection à la tête et vous obtenez un sport où les commotions prévalent.
A égalité avec le soccer féminin avec un taux de 33, le lacrosse féminin n’est pas un sport qui reçoit beaucoup d’attention liée aux commotions. Cependant, les dangers sont bien réels et les ligues commencent à créer des règlements supplémentaires tant pour les hommes que pour les femmes.
Les sports précédents sont loin d’êtres les seuls qui posent de gros problèmes de commotions. Tous les sports ont leurs dangers. Parmi ceux qui ont aussi des risques, on retrouve le hockey sur gazon féminin (23,5), la lutte masculine (23), le basketball féminin (19,8) et le soccer masculin (19,1).
Il y a des façons de minimiser les risques de commotion sportive, mais il n’y a pas de garanties de les prévenir complètement. Les commotions ont toujours été un risque pendant les parties et le seront encore pour le futur immédiat. Cependant, en suivant les règles du sport qu’on pratique et en portant l’équipement protecteur adéquat, on contribue a garder le risque le plus bas possible.
L’éducation est un élément clé pour minimiser les commotions. La plupart se soignent d’elles-mêmes en une semaine ou deux. Mais presque 1 sur 10 nécessiteront plus de temps pour se résorber. Les athlètes qui souffrent de commotions et qui retournent au jeu sont grandement irresponsables, puisque la probabilité d’avoir une 2e commotion pendant cette période est très élevée. De plus, une deuxième commotion pendant la période de convalescence peut avoir des répercussions très graves.
Plusieurs commotions sportives ne sont pas décelées, spécialement dans les sports tels que la boxe, les MMA ou encore les sports non réglementés comme la planche à neige ou le ski. Un diagnostic adéquat et dévoiler qu’on a subi commotion sont les meilleures façons de s’occuper du problème. NeuroTracker est une technique scientifique pour mesurer la performance cognitive. La cognition est l’élément clé qui est ciblé négativement lors d’une commotion. Améliorer la connaissance fondamentale et la perception biologique du mouvement fait partie des autres bienfaits de NeuroTracker dans le monde de la performance sportive. En établissant le niveau de base d’un athlète quand il va bien permet de déterminer si un athlète performe a son niveau cognitif optimal à long terme. Quand ce n’est pas le cas, on peut alors parfois déceler une blessure au cerveau. Dans de tels cas, le niveau de base normal de l’athlète sert alors de référence afin de déterminer si celui-ci est apte à retourner au jeu après sa convalescence.
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